Panama: Boca chica : "y a quelqu'un??!!"

Bocas et Boca chica, sur la carte, c'est pas loin. Cependant, il aura fallu 2 bateaux et trois bus pour rejoindre, 8heures plus tard, le "village" de Boca Chica, dans le golf de Chiriqui. Dans le guide, on aurait pu penser à un petit Bocas. Faux. Il y a une rue qui abouche sur un quai, 10maisons dont deux auberges, pas d'agence, de magasin, de banque, de resto... Et par ailleurs un gang d'oies, plein de poules, et surtout des chevaux en liberté! "Ici c'est comme les chiens" parait-il...
Arrivés à l'auberge, on trouve des clefs avec un message "help yourself" sur une table, pas de réception, et personne surplace. Soit.
Finalement après avoir parcouru le "pueblito" en 6minutes, on trouve un mini resto de l'autre hotel - le Roxy- qui a bien voulu nous servir un poisson et nous expliquer le principe : pour les excursions, négocier avec un pêcheur, pour faire du kayak, trouver "pollo" et négocier, pour le reste ben, y'a pas vraiment de reste.
Dimanche matin, nous partons à la recherche de Beto, qui paraît-il peux nous emmener faire du snorkeling dans le coin.
En fait sur l'unique quai, il n'y a que deux pêcheurs, dont lui... On file donc avec deux allemands en slips vers les Islas Bolaños et Gamez.
Le golf est désert, et en dehors de quelques hotels sur l'île en face de Boca Brava, il n'y a rien. Le paysage est donc hyper sauvage, et si les plages sont moins paradisiaques que côté caraïbe, le côté désertique est assez spectaculaire. Après un snorkeling sympa (quelques poissons obèses) sans être inoubliable, on s'est posé sur la superbe isla Gamez, petite ile avec une plage de chaque côté. L'autre côté sympa de Gamez, c'est qu'il y a d'innombrables coquillages partout, et la chasse a été miraculeuse.
Après diner, passant sur les docs de nuit, nous avons eut l'honneur de croiser un groupe de filles de joie filant vers le "sport fishing lodge", résidence privée réservée aux gens vieux gros riches et aimant la pêche au gros, et aux grosses donc.
Le lendemain, après une bonne heure à chercher "pollo", genre d'ex-marines américain ayant construit un hostel sur boca brava, nous partons en kayak explorer le golf... tout seul. Pas un chat. Pas un touriste. A peine un pêcheur croisé au loin! La journée fut donc magnifique, allant d'une plage déserte à une autre. A noter une autre chasse aux coquillages miraculeuse, mettant madame en joie. A l'arrivée sur la plage, nous avons été accueillis par une famille de singes hurleurs. Comme son nom l'indique ça hurle. Visiblement pas enchanté de notre débarquement sur SA plage, le macaque a hurlé. Helene aussi. S'en est suivi un dialogue curieux entre un singe hurleur et une Helene hurleuse. Presque aussi fort que le mec qui parlait aux quetzals.
Le soir, diner chez notre hôte italienne, avec chandelle et un genre d'Eros Ramazzoti. Un peu kitch mais sympa.
Après une dernière nuit à l'auberge, départ vers un peu plus loin sur la côte, en direction de Santa Catalina, sur la route de Panama
Ciudad.
La suite au prochain épisode.
La bise!