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Les Koulibiacs en Amérique
Les Koulibiacs en Amérique
  • Encore des relous qui font un blog de voyage... Si on arrive à faire marcher ce truc, vous aurez quelques news de nous ici. Vous aurez sûrement la chance d'y voir des photos avec les ponchos Pacman ou Hélène qui chante du Willy Denzey.
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11 mars 2016

Santa Catalina : Helene Cousteau et Nico Virenque

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Mardi, départ tôt de Boca Chica pour la mégalopole de Santa Catalina (enfin en comparaison...). Le trajet paraissait galère sur le papier. Et il a été... super-galère. Après un 1er mini bus bondé pendant une heure et demi à écouter les sornettes d'un vieux couple de révolutionnaires, nous faisons un premier arrêt dans un bled pour prendre un bus jusqu'à Santiago, grande ville dortoire entre Panama et David. Et après avoir stagné une bonne heure, on nous annonce qu'il faut descendre, passer une manifestation à pied, et trouver un autre bus pour "Tolé". Et Tolé sur notre carte, ça n'existe pas... Soit.

Nous traversons la "manifestation", en fait une 20n de personnes qui bloquent à eux seuls l'interamericana, et un bon moment après grimpons dans le fameux bus vers Tolé.

A Tolé, on nous annonce un bus pour Santiago dans deux heures. 

Resumé des 5heures suivantes : bus vers Santiago, bus Santiago--> Soña, cracking à Soña et partage d'un taxi avec un couple de hollandais.

Au final, arrivée à 18heures, soit 10h30 plus tard, après 5 bus et une heure de taxi...

Heureusement l'immense cité de Santa Catalina présente cette fois ci non pas une mais DEUX rues, avec quelques restos et une ambiance à-la-cool. 

L'auberge est top -y'a la clim-, et nous a permis de nous reposer un peu.

Mercredi, départ pour visiter les alentours en vélo. Certains diront que c'est mon talon d'Achille mais de toute évidence mon niveau est à ce jour honorable, bien que ces saletés de vélos " à la hollandaise" freinent peu ou pas. La playa Estreyo est une jolie plage immense avec ses quelques surfeurs et un petit brin d'ombre sous 3 cocotiers. L'occasion de refaire le tour de nos cahiers d'espagnol, un brin délaissés ces derniers temps.

L'après-midi, nous passons devant un petit resto tenu par un Israelien. A ma question cruciale "y'a une téloche ?", il m'a répondu "oui dans ma maison, mais je peux la ramener". Du coup déjeuner et plateau télé pour voire le PSG gagner brillament son match contre ces fumiers de Chelsea. 

Sur le retour, après de longues discussions sur le fait que non, les débutants ne plongent pas à 50mètres, les requins ne mangent pas du touriste au déssert, les raies ne piquent pas la raie, nous nous arrêtons à un club de plongée. Passé un micmac de carte bleue où j'ai vraiment cru me faire enfumer, nous irons donc demain plonger à l'Isla Coïba.

La journée se termine sur une pizza géante pour se donner des forces.

Jeudi, nous partons avec "Roberto" (prénom non compris, encore...), notre guide du jour, sympathique bien qu'un peu boulet.

Naturellement, Hélène était un brin stressée. Du coup, on se serait passé des histoires du genre :

- le vieux qui plonge avec nous à perdu son pote en plongée depuis il est devenu fou

- l'année dernière un australien s'est fait becquetté par un crocodile ici-même 

- le problème de Sta Catalina, c'est qu'il n'y a pas d'hopital. Du coup, y'a un français qui s'est fait piqué par un scorpion, et... ben il est mort.

Ok, merci de l'info...

Bref, départ en bateau pendant deux heures vers l'Isla Coïba, dans des décors entre Jurassic Parc et la nouvelle Calédonie. Les photos ne rendent pas vraiment, mais c'est clairement parmis les plus beaux coins qu'on a vu jusqu'ici.

Un groupe de dauphins est venu jouer dans notre sillage (tous les jours à priori). 6 mois par an ils croisent également des groupes de baleine quotidiennement. (pas la saison snif).

On débute par un incroyable snorkeling au départ d'une plage déserte, avec des fonds superbes et une vraie poissonnerie.

Puis 1e plongée pour apprendre les bases (genre retirer le détendeur, vérifier sa réserve etc...), suivie d'un déjeuner sur l'île principale. Une fois digéré, nous plongeons cette fois à 10mètres, et rencontrons un petit requin ("il était assez gros" d'après Hélène ^^), et plusieurs tortues géantes. Bref, un super souvenir, et aucun soucis à signaler côté Massaud.

Le soir, après le petit verre de rouge pour fêter ça et un plat de poulpe, on se couche tôt en prévision de la nouvelle journée de transport vers Panama City.

Mais ça valait bien quelques galères de transport...

La bise.

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