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Les Koulibiacs en Amérique
Les Koulibiacs en Amérique
  • Encore des relous qui font un blog de voyage... Si on arrive à faire marcher ce truc, vous aurez quelques news de nous ici. Vous aurez sûrement la chance d'y voir des photos avec les ponchos Pacman ou Hélène qui chante du Willy Denzey.
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7 mars 2016

Floating doctors 2 : sauvetage d'une vie...de chien

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Lundi, nouvelle semaine avec les floatings et départ matinal dans une communauté Ngobé du nom de Nance de Ricon (ou un truc comme ça). Après 40min de bateau et autant de minibus, la clinique est installée fissa et la journée sera rude. 140 personnes attendaient notre arrivée et nous ne pourrons pas tous les voir, provoquant un peu de tension. Helene sera pour l'occasion délocalisée en assistante dentaire du bon Dr Fifou.
Mardi pas grand chose à dire. Après la matinée à l'asilo à jouer aux dominos avec les papys, l'après-midi est passée à coder des feuilles et ranger qq trucs. Journée peinarde et tant mieux parce que les nuits sont courtes à cause de ces fumiers de moustiques. (Et/ou de la gale, l'avenir le dira)

Mercredi, nouvelle clinique dans une communauté (Bajo Cedro). Sur notre route, en s'approchant du port d'Almirante, nous croisons une petite bouée jaune qui gigote. Après une belle manœuvre de notre pilote, on se rend compte que la bouée est en fait un animal coincé dans un seau! Ben a réussit à l'attraper, tout en offrant à la mer son IPhone et son telephone Panaméen...
La bestiolle en question est en fait un bébé chien, qui se noyait après une bourde (foutre la tête dans un seau...) ou une vilaine blague des momes locaux. Le chien a donc été adopté par l'association et passe maintenant ses journées à bouffer et à se faire papouiller... (À notre départ le débat sur la nom faisait rage mais les trois qui ressortaient étaient Pomme (pour l'iphone...), Pollo del mar, et puppy monkey baby)
Pour le reste la clinique s'est bien passée. Helene a posé sa première perfusion de brousse, à une dame qui avait 6g de sucre dans le sang (et des cétones tout ça tout ça...)

Jeudi, nouvelle matinée à l'Asilo. Aujourd'hui on les emmène au parc se promener un peu. Helene accompagne notre pote Mario, pendant que je m'occupe d'Evelyne, 84ans (et quelques dents), mère de 10 enfants dont aucun ne vient la voire. On a appris par la suite que la charmante Evelyne n'était pas qu'une petite mamie courbée. Il semblerait qu'elle monnaye ses atouts à l'Asilo contre de modiques cadeaux... Offre à saisir.
L'après-midi on s'échappe au plus vite pour filer sur l'Isla Solarte rejoindre Fifou et sa bande dans un hotel avec un bar et une piscine. Outre le fait que j'ai -comme le
veux la tradition familiale- oublié mes lunettes, c'était bien sympa, particulièrement le retour en lancha avec le coucher de soleil.
A l'arrivée au camp (pompettes disons), on me demande de faire une présentation en anglais sur la décompensation de diabète... Après quelques rhums, ça m'a paru clair en tout cas.

Vendredi retour dans les deux communautés pour les consultations de suivi des patients borderlines. On retrouve avec surprise notre dame diabétique, qui est bien allée à l'hôpital mais en est ressorti 1h plus tard avec... des vitamines!!! Femme + indienne au Panama = seconde classe = soit gentille va mourir dans ton village.
Le soir, soirée d'au revoir au camp. Après un peu de vin chilien, et quelques tours de "paquet de merde" (jeux de carte normalement interdit en dehors du collège), on a fini par jouer à un jeux ricain débile consistant à boire des bières tout en tenant en équilibre sur des objets pour "ne pas tomber dans la lave". Ca a l'air complètement con dit comme ça mais c'était... complètement con.
Samedi, journée transport.
Après un dernier trajet en bateau avec un groupe de dauphins venus dire au revoir, nous revoilà sur les routes du Panama.
Bocas, on y retournera!

La bise!

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