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Les Koulibiacs en Amérique

Les Koulibiacs en Amérique
  • Encore des relous qui font un blog de voyage... Si on arrive à faire marcher ce truc, vous aurez quelques news de nous ici. Vous aurez sûrement la chance d'y voir des photos avec les ponchos Pacman ou Hélène qui chante du Willy Denzey.
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28 avril 2016

Isla Galapagos : Genovesa,San Cristobal. La fin du rêve.

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Jeudi, après une nuit de navigation un peu agitée, nous nous réveillons dans le cratère de l'île de Genovesa, isolée, et semblant, comme son nom l'indique, montrer la terre à ses premières heures.
On part très tôt en bateau pour accoster sur l'île, après nous avoir expliqué que si un oiseau se posait sur nous, il ne fallait pas bouger. Et si il faisait popo... pareil.
L'île est la plus spectaculaire de la croisière. Totalement intouchée, des nuées d'oiseaux y habitent, notamment les fous à pattes rouges, et les frégates. Les mâles frégates ont un ballon rouge appendu au cou, qui se gonfle quand ils recherchent l'amour. Et plus il est gonflé, plus la femelle est attirée. Surtout s'il se met à gigoter en sifflant dans un genre de grelot...
On croise aussi des tas de boobies Nazca, aux pattes fades mais avec une bonne tronche, qui s'approchent à quelque pas de nous avec le même air hébété que sur nos visages. A noté aussi des chouettes diurnes qui ont quitté leur boulot de nuit pour manger les pétrels du matin.
Après la balade, nouveau snorkeling, avec une eau qui ne dépasse pas les 22 degrés (on est pas breton!). Heureusement c'est une nouvelle fois superbe, avec un lion de mer qui est venu surprendre Helene, un requin fuyard et d'innombrables poissons.

L'après-midi nous faisons un tour dans le cratère en kayak, puis une nouvelle balade avec le guide sur la plage, où se trouvent les ossements d'une baleine. A ce propos les 6mois de notre été les Galapagos accueillent les baleines bleues, franches, à bosses, orques, requin-baleines... Avis aux amateurs!

Le soir, après le traditionnel apéro-coucher de soleil, le dîner est encore meilleur que les autres soirs. Du pont on voit dans l'eau les requins attirés par les lumières du bateau qui rodent autour. Flippant.

Vendredi, après avoir réfléchi à toutes les techniques pour rester dans le bateau nous acceptons que la croisière se termine. Notre guide nous emmène pour terminer dans une zone protégée pour aider à la reproduction des fameuses tortues géantes galapagos, sur l'île San Cristobal. En passant c'est les tortues qui ont donné le nom aux îles et non le contraire. Sur le chemin on croise d'énormes bêtes - dont la tête nous fait irrésistiblement penser à nos mamies de Bichat - pouvant faire jusqu'à 40cm de haut et 350 kg! Sacré bêtes...
Les tortues communiquent en bougeant la tête de haut en bas, et ne peuvent produite que deux sons : un "pshiiiiiiiiiiit" en rétractant la tête quand elles ont peur, et un grognement lors du coït audible sur plusieurs km...
Après les tortues il est l'heure de quitter cette merveilleuse croisière, avec un petit goût de fin de voyage...
On file poser les bagages à l'hôtel puis partons en quête de matériel de snorkeling à louer, histoire d'aller prendre un dernier bain.
Nous atteignons laborieusement la première plage, superbe mais avec de l'eau gelée et des courants dangereux. Nous tentons donc notre dernière chance en allant sur la playa Mann, la plus proche du centre du village. 
Beaucoup plus calme, et donc plus propice à la baignade. Et le dernier bain fût le meilleur. Un bébé lion de mer nous a repéré et est venu jouer 5 minutes avec nous, et surtout avec l'appareil photo! Et si les adultes sont moches et patauds, les bébés quand ils nagent sont magnifiques. Une belle fin!
En rentrant on croise en plein centre ville des lions de mer qui squattent partout, notamment sur les bancs. Ils se comportent comme des chiens ! Ils font même la manche au marché...
Le soir on se fait un resto avec nos potes suisses, puis dodo tôt car le bateau vers l'île principale, Santa cruz, est le lendemain très tôt.

Samedi, départ 7h pour 3heures de bateau calme vers Puerto Ayora, port principal de Santa Cruz. Nous filons directement à l'hôtel poser les bagages, et ressortons rapidement déjeuner. 
Après le poisson grillé nous marchons jusqu'au centre Darwin, qui abrite un musée, quelques tortues géantes et des iguanes terrestres. Si le musée est plus ou moins fermé, nous avons croisé d'énormes tortues, faisant leur fameux grognement... Les iguanes sont beaux mais visiblement fatigués par la chaleur.
Après s'être fait beaux, nous allons au resto fêter notre dernier vrai soir avec un super repas de fruits de mer. Une dernière promenade le long des quais et nous rentrons dormir...
Les Galapagos c'était magique.

Dimanche journée transport puis avion de 2 heures jusqu'à Quito, où nous arrivons en fin d'après-midi, puis soirée dans un hôtel miteux proche de l'aéroport. Heureusement nous trouvons un ordinateur qui nous a permis de voir les photos de la go-pro, et de constater que certaines sont top!

Lundi se terminent 107 jours d'un voyage magnifique en Amérique, avec un vol logique Quito -- Mexico -- Madrid -- Paris, où nous attendent une raclette et un Pernand Vergelesses 1er cru. 
Le retour est évidemment difficile après autant de bons moments et quelques mauvais quand même (concentrés dans le temps !), mais on est quand même content de vous retrouver !

La bise, la dernière avant la vraie.

Hélène et Nicolas, les deux koulibiacs.

 

 

 

 

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24 avril 2016

Iles galapagos : Santiago, Rabida, Bartolomé. Le trio magique !

 

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Mardi, nous nous réveillons sur l'appel général du capitaine. L'occasion de tester le somptueux buffet petit-dej (et de tout bouffer). 
Nous sommes arrivés la nuit à Santiago, grande île volcanique inhabitée. La plage de sable noire est superbe vue du bateau. Et par notre hublot les tortues marines défilent en venant mettre la tête hors de l'eau pour mater notre beau bateau bleu. La journée part bien...
Départ vers 8h pour une balade en zodiac le long de jolies falaises, où nous croisons tout un tas de bestiolles, dont le sympathique fou à pattes bleus, joli zozio... aux pattes bleus. Pour trouver l'âme soeur il se met à danser le cancan pour montrer comme ses pattes sont bien bleus. Si la femelle vient danser avec lui, "they will copulate" comme dirait notre guide. Entre les otaries et d'autres oiseaux, nous croisons aussi deux gros dauphins venus dire bonjour. 
En fin de matinée on se jette à l'eau pour notre 1er snorkeling. Malheureusement la visibilité est affreuse. On ne voit donc que très mal les nombreux gros poissons, et on n'apercevra le dos d'une raie peureuse et fuyarde. Dommage il semblerait qu'il y ait des tortues partout.

L'après-midi, on nous dépose sur la plage, accueillis par un groupe de lions de mer et un tas d'iguanes marins. Notre guide nous fait faire un bon tour, avec notamment les iguanes qui restent impassibles même à quelques centimètres de nous.
La marche se fait sur une ancienne coulée de lave, où seuls les crabes fluos colorent le paysage.
Retour en fin d'après-midi sur le bateau, pour un petit bain dans le jacuzzi, et un apéro sympa au bar.
Le soir, le dîner est toujours aussi délicieux, et nous nous effondrons peu de temps après contents de cette belle journée.

Mercredi, nous nous réveillons en face de Rabida, au sud de Santiago. En ouvrant notre rideau nous découvrons une plage... rouge! Une histoire d'oxyde de fer paraît-il...
Nous partons très tôt se balader sur l'île, absolument magnifique. Les arbres ont l'air morts, mais en saison sèche ils perdent leur feuille pour se recouvrir d'un lichen qui les protège de la chaleur. Pas con.
En revenant sur la plage nous croisons une madame tortue de mer, superbe, qui se réchauffe sur la playa (attitude post coïtale classique selon le guide).
Après la balade nouveau snorkeling. La visibilité est à peine meilleure, mais nous croisons quand même un tas de jolis gros poissons, dont un joli requin à pointe blanche, inoffensif et fouinant dans les récifs.

Durant le déjeuner nous remontons vers l'île de Bartolomé, célèbre pour son point de vue au sommet. 
L'après-midi démarre par une nouvelle session snorkeling au départ de la plage. Une fois contournée la grosse paroi rocheuse, la visibilité est cette fois-ci parfaite. Et celui la a vraiment été magique. Outre les innombrables poissons, murènes, étoiles de mer... nous faisons connaissance avec un autre requin pointe blanche, très proche de nous et pas impressionné. Un peu plus loin c'est un trio de manchots des Galapagos qui est venu patauger avec nous entre deux cris gémissant censés attirés les madames manchots. C'est mignon ces bestiolles! Sur le retour un gros lion de mer est venu nous signifier que c'était son territoire et qu'avec nos tubas bleus on ferait mieux de lever le camp. Entendu!
Une fois séchés, nous partons "gravir" le petit chemin sillonnant entre le cratère du volcan pour aller voir la fameuse vue, effectivement magnifique.

Au retour dans le bateau, le capitaine paye son apéro saucisses grillées et sangria. Et le dîner est toujours aussi bon, et sympa avec les suisses. 
Bref une belle journée !

La bise

 

24 avril 2016

Iles galapagos : le meilleur pour la fin

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Lundi, le réveil pique un peu à 3h45, et un taxi nous emmène à l'aéroport.
Après avoir payé la "taxe de départ vers les Galapagos" -20dollars-, nous embarquons vers Guayaquil, très sinistrée par le séisme. L'escale est rapide (même pas sorti de l'avion), et nous filons donc vers Baltra, l'une des îles de l'archipel des Galapagos, où se trouve l'aéroport principal. 1h30 plus tard nous atterrissons sur une île aride et volcanique, par 30 degrés et un temps superbe. Ca commence à sentir bon...
A la douane nous payons la "taxe d'entrée aux Galapagos" -100 dollars!-, et après un moment de flottement nous trouvons les mousses du Santa Cruz 2, portant fièrement leur panneau. 
Aux Galapagos deux solutions pour les visiter : en autonome, au départ d'une ou deux îles, avec des excursions à la journée. La solution "économique" -hors de prix tout de même-, mais ne permet pas d'aller voir certaines îles et 4h de bateau minimum par jour.
Et la solution croisière. De loin plus pratique, permettant de voire plus de choses, mais... hors de prix. Il existe des plans "last minute" permettant de diminuer le prix par deux, rendant la chose acceptable, et surtout faisable. Nous avons donc choisi cette option.
Un petit car nous emmène sur un quai, où nous attendant des gros zodiacs qui nous emmèneront sur le bateau. Tout est parfaitement orchestré : aussitôt arrivés, petit cocktail de bienvenue, clés en main, et découverte de la cabine : magnifique ! Le grand luxe... Lit gigantesque, placards, douche chaude, prises, bref tout est là.
Le bateau est superbe, et peu accueillir jusqu'à 90 touristes max, pour 50 membres d'équipage. On y trouve un sun deck, 2 jacuzzis, une bibliothèque, un salon télé, un bar...
Les annonces se font par appel général et on nous signale donc que le déjeuner est prêt. La salle de diner est top, et le déjeuner vaut un bon resto. 
Ensuite nous avons le droit aux traditionnelles consignes de sécurité et à un diapo global sur les Galapagos. Découverte TRÈS tardivement (par des pirates en 1500!), ces îles ont donc vu l'homme n'arriver que tard. C'est un archipel d'îles volcaniques, avec un microclimat très spécial, et une faune et une flore unique. La plupart des espèces sont endémiques des Galapagos. C'est ici que Darwin commença à établir la théorie de l'évolution. Depuis 1950, un parc national protège les îles, et à peu prêt tout y est interdit (et tant mieux!). Le tourisme est très strict : certaines îles sont interdites, et on ne peut aller sur les autres qu'avec un guide certifié et seulement suivre des petits chemins. 

L'après-midi nous allons donc sur l'île de Santa cruz, l'île la plus peuplée (15000 hab) mais sur le côté inhabité. Nous débarquons sur une plage sauvage superbe, où les pélicans tombent à pic dans l'eau pour pêcher.
Une balade avec notre guide le long de la plage nous fait rencontrer d'innombrables iguanes dits "marins". Cet espèce, endémique des Galapagos, a développé la possibilité de plonger pour manger des algues, en restant une heure sous l'eau. Le reste du temps, ils rechargent les batteries en légumant au soleil. Ils n'ont aucune peur de nous et se laissent photographier de très près. Nous apercevons également une tortue marine venue dire bonjour proche de la plage. Sur cette plage de nombreuses tortues viennent pondre, et de fait tout un tas d'oiseaux surveillent l'éclosion des petites tortues faibles et délicieuses. Nous aurons la chance de voir deux bébés se faire becqueter à la seconde même de leur naissance... 
La fin du parcours nous amène à une magnifique lagune où 3 flamants roses pêchent à la crevette.
Après cette bonne balade nous rentrons au bateau, pour un coucher de soleil du jacuzzi. Qu'il semble loin le tremblement de terre...
Avant le dîner  nous avons le droit à "l'apéro du capitaine", cliché mais toujours efficace. S'en suit un diner délicieux qui sera l'occasion de rencontrer nos potes de croisière (et de buffet surtout), 2 suisses allemandes fort sympathiques malgré leur langage. 

La bise

 

16 avril 2016

Equateur : sharwarmite et terremotto

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Une fois nos cheveux beaux et châtains, triomphants et passeports en main, nous partons à la recherche d'un réconfort gastronomique.
Et comme il semblerait qu'on soit dans une dynamique fébrile, le choix fut mauvais. Un resto de shawarma crado et bon marché... fallait s'y attendre. Le lendemain matin nous serons tous les deux malades, avec une bonne fièvre et tout ce qui va avec.rl
Du coup Jeudi, la journée est facile à relater :
Tentative de sortie au musée : échec cuisant. Retour à l'hôtel Doliprane, Tiorfan et dodo! Même pas la force de sortir réserver l'excursion de Dimanche.

Vendredi, toujours pas au top, mais quand même un peu mieux, nous partons vers le musée Guayasamin, le fameux peintre.
La visite commence par sa dernière maison (et visiblement la peinture, ça marche bien), remplie de bibelots pré-colombiens, de peintures de mecs pas connus (Picasso tout ça...) et d'objets à connotation sexuelle en tout genre (syndrome frontal de la fin de vie?). Puis il y a une exposition d'un certain nombre de ses oeuvres, et il faut bien reconnaître que c'est vraiment prenant. On y trouve aussi les photos avec les célébrités passées par là (Mao, Fidel, Chavez et... Mitterand!).
Après le musée nous rentrons à l'hôtel pour une petite sieste méritée, puis ressortons en fin de journée pour notre premier repas depuis le shawarma avarié.
On constate qu'à 18h, les equatoriens font déjà la queue pour rentrer en boîte de nuit. Curieux. Et pourquoi pas?
La grosse nuit suivante nous requinquera pour de bon.

Samedi, réveil tranquille puis nous repartons explorer le centre historique, vraiment sympa et truffé de musée. Le musée pré-colombien est d'ailleurs assez sympa et nous occupera un bon moment.
Notre dernier "almuerzo typico", 3dollars et de quoi manger pour 4, sera l'occasion de découvrir l'empanadas equatorien : un dollar et la taille d'une calzone.
Le soir, malgré une santé toujours vacillante, nous décidons de sortir un peu dans notre quartier, où les lieux de fêtes pullulent.
On se retrouve donc dans un pub sympa à boire des coups et jouer au baby-foot avec des équatoriens, décidément vraiment sympas. Puis le baby-foot s'est mis à bouger. En même temps, une pinte à jeun... Puis les lampes aussi, puis le sol, les lampadaires et pendant 5 minutes la terre a tremblé, nous laissant pantois et un brin amusés - sur le coup seulement...-.
Une fois les esprits repris, on a réalisé qu'on venait de vivre un tremblement de terre. Et un fort. Ressenti à 6.6 â Quito et à 7.8 à son épicentre à 120km de là.
On a quand même rejoué quelques parties puis la police a fait fermer tous les établissements en prévision des répliques.
Ce n'est qu'en rentrant à l'hôtel et en recevant l'alerte du monde qu'on a compris l'étendue de la catastrophe.
La nuit a donc été courte (très courte), entre l'attente des répliques et la lecture des news.

Du coup le réveil à 6h30 a été difficile... Ce matin on est censé partir en excursion vers le volcan Cotopaxi puis la lagune de Quilotoa, prévue initialement au programme. Étant donné la puissance du séisme on imagine que ça va être annulé mais on file quand même vers le point de rdv. Et oh surprise un van arrive à peu près à l'heure pour nous prendre, avec deux autres touristes, respectivement italien et chinois.
Nous roulons deux bonnes heures vers le parc Cotopaxi pour entendre à l'arrivée que le parc est fermé pour vérification post-seisme. On nous propose donc à la place d'aller aux Ilinizas. Mouais... Mais bon, pas vraiment le choix. Rapidement on apprend aussi que la route vers la lagune de Quilotoa est détruite. On se concerte donc avec les autres et alors qu'une décision de retour avec remboursement prend forme finalement le chauffeur nous empapaoute et prends la route du parc des Ilinizas. Sauf qu'à l'arrivée, bien plus tard, aux Ilinizas, on nous dit que la route est fendue... Plus le choix on fait demi-tour vers Quito.
A l'arrivée à Quito le patron de l'agence est là pour "négocier". Après avoir essayé -légitimement- de nous fourber, et conscient de notre agacement grandissant (passeport puis shawarmite puis tremblement de terre, on est un peu fatigué) il a finit par nous rendre la quasi totalité de nos sous.
Cela dit le retour a été l'occasion de bien causer avec les deux autres touristes, une nouvelle fois fort sympathiques. On a même eut le droit au chinois qui pousse la chansonnette sur la chanson d'Hélène et les garçons en français dans le texte.
Une fois revenus à l'hôtel, une nouvelle petite sieste s'impose.
Le soir, nous nous permettons une petite folie gastronomique et allons dans un resto sympa et touristique. L'occasion de goûter la spécialité équatorienne : le fameux cochon d'Inde rôti. Ca ressemble au filet mignon de porc, en plus fin. Un véritable délice... Dommage que ce soit mignon.

La route a été longue pour arriver jusqu'à ce jour, veille de départ vers les îles Galapagos, clap de fin et point d'orgue d'un voyage inoubliable.
La dernière semaine, un peu déstabilisante après presque trois mois sans pépin même minime, nous a un peu fatigué. Mais il est temps de finir en beauté par cette croisière aux Galapagos tant attendue. A moins que d'ici là il y ait un tsunami ou un tortue mangeuse d'hommes qui nous en empêche...

La bise!

Ps: le séisme est une catastrophe en Equateur. Outre les chiffres grandissants du nombre de tués (235 aux dernières nouvelles), les dégâts matériels sont terribles. Routes, ponts, immeubles... Les gens semblent abasourdis, ça nous rappelle un peu novembre. Particulièrement les hordes de pompiers et médecins volontaires qui attendent à l'aéroport les vols vers les zones les plus sinistrés. Bon courage à eux!

 

13 avril 2016

Equateur: l'ascenseur émotionnel

 

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Lundi, le réveil est difficile après une douzaine de jours en montagne. Ce matin nous partons pour un lieu ludique "la mitad del mundo", sorte de parc/musée sur la ligne officielle de l'équateur.
Il faut pour y aller prendre deux bus, aussi interminables l'un que l'autre, où se relaient vendeurs de glaces, boissons, chips, porc au maïs, secte genre témoins de Jehovah version alcooliques non anonymes, et même un type qui vends des règles genre spirographes.
Après deux bonnes heures nous arrivons finalement au site. C'est un genre de mini parc d'attractions avec des pavillons différents comme celui français qui raconte la première mission occidentale visant à mesurer précisément le site de l'équateur. On y trouve aussi un pavillon du peintre Guayasamin, véritable pop-star en équateur. D'ailleurs le pavillon est assez sympa et nous irons donc voire son musée à Quito ultérieurement. 
On trouve évidemment la fameuse ligne séparant les deux hémisphères et comme tous les touristes nous ferons donc une tripotée de photos. Ajoutons à cela un pavillon de photos des sommets d'Equateur, un musée du cacao (sympa!), une ferme avec des lamas (pas compris ce que ça faisait là mais les lamas... c'est cool) et un musée ethnologique médiocre mais avec une "tête réduite" par des indiens shuars réducteurs de tête (appelés Jivaros dans nos lattitudes. Tintin ça vous dit rien?). Bref de quoi nous occuper une bonne partie de la journée.
Le soir nous dinons dans un resto sympa et tentons la bouteille de rouge. Le vin chilien mal conservé c'est un peu dur mais ça fait quand même plaisir.

Mardi journée de départ pour Baños, ville thermale à 3h30 de bus au sud de Quito. Nous partons tôt et à l'entrée dans le bus le chauffeur nous demande de ne pas laisser nos sacs à dos au dessus de nos têtes mais entre nos jambes. Soit. 
2h30 plus tard, sans avoir dormis, je prends mon sac, léger... très léger. Trop léger. À l'ouverture de mon sac plus d'appareil photo, et pire... plus de pochette avec mon passeport (et une carte... Cirrus. dans le cul lulu!) Par chance, l'I Pad et mon portefeuille, qui contient le reste des papiers et le blé, sont dans une autre poche bien au chaud. Malgré un scandale au chauffeur, dont la culpabilité est évidente (et confirmée plus tard), nous sortons dépités à Baños.
Les voleurs profitent du défilé continu de vendeurs en tout genre (et autres illuminés prêchant je nsais quoi en hurlant) et plument pluri quotidiennement les nombreux touristes prenant les bus équatoriens.
A Baños nous allons en taxi au commissariat central mais il est fermé. Le taxi nous emmène donc à l'annexe, où nous patientons auprès d'un couple de colombiens sympathiques (menottés) mais ayant vraisemblablement consommés d'innombrables substances. Finalement un pick-up de la police arrive, nous embarque et nous ramène... au central, toujours fermé. Après quelques coups de sirène les grilles s'ouvrent : le mec du commissariat était en train de regarder le foot et avait donc fermé le poste!!!
Finalement le gars est sympa, et grâce à nos cours d'espagnol - bien utiles sur ce coup!- nous repartons dans un autre bâtiment avec notre déposition. De là, j'appelle l'ambassade et tombe sur deux types fort aimables, qui me rassurent et me disent de passer dès que possible avec un acte de naissance (merci manman). 
Nous partons un peu requinqués vers l'hôtel (30balles et génial) et nous accordons une balade dans Baños. La ville est nichée dans une gorge luxuriante magnifique, avec des cascades partout, et un volcan hyperactif, fumant fièrement à 5000m en regardant la ville. La vue est spectaculaire et si on revient en Equateur nous approfondirons certainement la région. Après un diner express nous allons aux thermes de la Virgen. L'occasion de se détendre dans des bains à 38 au milieu du "tout Baños", du gamin au vieillard en passant par les infirmes. Ca nous a fait un bien fou après une journée - n'ayons pas peur des mots- de merde.

Mercredi nous prenons le bus au plus tôt pour retourner vers Quito. Cette fois-ci nos sacs sont collés sur nous et si quiconque approche mon sac je le mords. Pendant le début du trajet les vues sur le volcan sont incroyables.
Arrivée à 14h à l'hôtel, puis photos pour le passeport, nous entrons finalement dans l'ambassade à 14h20 et la quitterons une heure plus tard. Avec un passeport! Et en plus tout le monde était sympa. Plus de peur que de mal, nous irons bien aux Galapagos, je rentrerai bien à la maison, et au final la seule perte est l'appareil photo, sachant que l'immense majorité de nos photos sont sur nos portables. Bref, pas de quoi nous démoraliser. Nul ne vit une parfaite allégresse, parait-il.
Du coup je profite de la fin de la journée pour mettre fin à mon hirsutisme, devenu déraisonnable. Et là, prise de risque, courage ou témérité : Hélène se lance et demande une couleur pour corriger une roukmoutitude mal supportée. Et le résultat semble bon, en tout cas à première vue.

 

La bise !

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6 avril 2016

Equateur: La montagne ça vous gagne (mais pas à chaque fois !)

 

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Mardi, sur les recommandations de José et après la confirmation de notre hôtel que nous n'avons pas besoin d'un guide pour cette ascension, nous rejoignons en taxi le téléphérique du Rucu Pichincha, grand frère endormi de l'autre Pichincha, le Guagua, hyperactif et clairement menaçant pour Quito.
Le téléphérique nous emmène de 2800m à 3900, avec une belle vue sur la ville, du moins suppose-t-on étant donné que c'est nuageux (un pléonasme). Cela dit on nous a informé que "ça allait s'ouvrir" dans la matinée. Nous partons donc confiant.
Nous croisons au début du trek un sympathique couple d'allemands, perdus, et bien contents de ma nouvelle acquisition : une application GPS de montagne (Wikiloc pour les intimes), qui nous permet de rester sur le bon chemin.
Après 3 heures de marche nous perdons les allemands, dont la dame commence à vomir, et le retour rapide est donc préconisé. 
Une heure plus tard, nous atteignons fièrement le sommet, avec la vue qui se dégage furtivement. Le temps de se congratuler une fine pluie démarre, nous faisant partir au plus vite. Rapidement la pluie devient grêle, puis mur de grêle, puis une saleté d'orage. On a donc descendu fissa sous des torrents de pluie et de grêle, avec la pétoche entre le tonnerre et la foudre... (Et aucun abri) Sur la route, une vision nous arrête : un homme est debout, collé à la paroi de la montagne, immobile. En fait il s'agit d'Ali, un sympatique irano-canadien, sidéré par la peur au milieu de l'orage. Nous l'embarquons donc dans notre course et atteignons 1h30 plus tard le sommet du téléphérique, dans un drôle d'état d'hystérie post-pétoche. Cette drôle de rencontre restera gravée tant nous avons été pour l'autre une présence rassurante dans une situation franchement cata.
Après un café et un empanadas chauds nous redescendons vers Quito, heureux et choqués.
Le soir, diner-graillon de circonstance après une telle journée et dodo bien mérité!

Mercredi, réveil tranquille avec un seul objectif du jour : aller dans un spa pour buller un peu avant d'attaquer les grosses montagnes.
Nous sélectionnons sur internet un pas trop cher et partons en taxi. Ce fut long. Très long. Quito fait 58km du Nord au Sud et visiblement c'était plein Sud... Arrivés surplace ben... rien. Des grilles. Peut-être y a t'il eut un spa il y a 20ans? Au final nous reprenons un taxi rapidement pour fuir le quartier glauquasse et allons dans le centre historique se promener.
Après-midi twankille à la maison entre glandouille et foot. Le soir nous nous accordons un dîner amélioré dans le quartier.

Jeudi, nous partons à 10heures avec nos 2guides du jour : Miguel, équatorien francophone sympatique et bedonnant (un petit côté Villeret...) et Edinson, tout aussi sympatique.
Un duo de québécoise nous a rejoint et nous roulons donc vers la réserve des Ilinizas, au Sud de Quito. Ce sont deux montagnes jumelles, l'une rocailleuse au Nord, l'autre enneigée au Sud. 
Après un très copieux almuerzo tipico (soupe, poulet riz haricots etc....) nous entamons la montée vers le refuge, à 4700m. 
Peu avant le parking nous croisons un alpaga, genre de lama avec une petite tête, encore plus cool qu'un lama. 
Début d'ascension tranquille à 3900, qui finalement se raidît sévèrement sur les 500 derniers mètres. Il nous faudra un peu moins de 4 heures pour arriver au refuge, niché entre les deux sommets. Un peu à la traîne, j'ai même reçu l'honneur que madame vienne me porter mon sac. La vue sur la ville est magnifique. Nous serons accueilli par un renard sédentaire trainant autour du refuge dans l'espoir d'un quignon de pain. L'occasion pour Hélène de faire 73 photos de "regarde c'est moi et le renard".
Miguel nous concoctera un dîner super étant donné les circonstances puis à 8h une tisane et au lit!
La nuit fut courte et pour plusieurs raisons. D'abord dehors il fait -3. Et dedans aussi, vu qu'il y a de multiples trous dans les murs. Ensuite en altitude le corps s'adapte. Donc on pisse tout le temps et ... on pète. Super chic.
A 4h30 du matin Miguel se lève mais ne nous "réveillera" pas vu que le temps est dégueu. Finalement à 7h nous profitons d'une éclaircie pour avaler le ptit-dej et partir à l'assaut du pic Nord, à 5160m.
L'ascension se fait sur de la pierre friable, d'abord pas trop difficile puis se transformant en semi-escalade, avec utilisation des mains. La dernière partie se fait même encordée étant donné la pente sévère et une paroi franchement vertigineuse. Sur la route un nuage se dégage brutalement et nous laisse une vue magique : au dessus des nuages trône fièrement le cratère du Cotopaxi, 6000m, enneigé et fumant. Le nuage suivant fut plus rapide que nos appareils photos...
Nous atteignons finalement tous les 4 le sommet, fièrement, et après la séance photo de mise, entamons le descente. Rapidement Miguel me dit de partir par un autre chemin avec Edinson. Étant le seul à avoir un peu le vertige, le chemin retour classique m'est évité et je descendrai par le cratère du volcan sur une piste sablonneuse facile et sans vide.
Nous nous rejoignons tous proche du bas et terminons cette belle ascension après 6heures de marche.
Nous rentrons en fin d'après-midi à notre hôtel et en dehors d'un dîner hypercalorique nous ne ferons pas les foufous. 

Samedi, jour fatidique du départ vers le Cayambe, dernière étape de montagne. 
Nous partons au Nord de Quito avec Miguel, notre nouveau pote. Après quelques courses et 2h30 de route, nous atteignons le refuge à 4600m. La vue sur le glacier et la montagne est exceptionnelle. Le refuge est cette fois-ci grand luxe, avec même l'électricité.
Miguel nous apprend la marche avec crampons et l'utilisation du piolet puis nous faisons quelques exercices pratiques.
Pendant le tea-time, ma tête commence à tourner, avec un casque en plomb façon gueule de bois. Même si la veille nous sommes allé plus haut, visiblement mon corps vit mal les 2000m montés en voiture. 
Nous partons après diner nous reposer vers 18h et à 22h30 Miguel nous réveille pour partir à l'assaut du glacier.
Le problème c'est que ça ne s'arrange pas pour moi. Je tiens à peine debout. Nous décidons donc de repousser le départ à 4heures.
Nous partons finalement à 4h30. Il fait un froid de gueux et nous avons même le droit à un peu de neige. Il y a 1h30 de marche jusqu'au glacier mais cela durera 2heures pour moi, toujours matraqué par le mal des montagnes. Je m'écroulerai au pied du glacier, forçant le demi-tour, et privant Hélène d'une ascension vraisemblablement à sa portée. Toutefois les vues du glacier et les paysages spectaculaires nous feront un peu oublier la déception de l'échec de l'ascension.
Une fois au refuge nous reprenons rapidement la voiture et refaisons la route vers le village de Cayambe, temple du bizcotcho. Nous faisons donc naturellement un arrêt café-bizcotcho et repartons avec des sacs pleinnnnn de ces délicieux petits gateaux. 
A l'hôtel, après-midi repos puis resto argentin (en principe...) pas top et pour finir dodo!
C'est donc la fin de l'épopée montagne, loin d'être de tout repos, avec 3 sommets atteints sur 4, des paysages magnifiques, mais un temps globalement pas top et un bon gros mal des montagnes.
Maintenant journée de transit puis départ pour Baños et ses thermes!

La bise.

 

2 avril 2016

Equateur : Biscochos et fiante de porc

 

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Jeudi, réveil dans notre super auberge, où pour 33dollars par nuit on dort dans une suite avec un petit dej trois étoiles.

Aujourd'hui, on file dans une agence de voyage française pour réserver nos treks de haute montagne. On est accueulli par José, un genre de Barthez boulimique à l'accent de la canebière un peu forcé. Après les explications sur les treks d'acclimatation et quelques minutes à décrypter "tachez de pas vous mettre carton trop vite sinon ça va être pastis", on finit par se booker nos excursions pour l'iliniza et le Cayambe en fin de semaine.

On file ensuite visiter le quartier colonial de Quito, classé à l'Unesco, et fort sympathique. La ville ne fait pas du tout musée et reste vivante et animée malgré les batiments rénovés. Dans le genre gaspillage on notera une église quasiment entièrement recouverte d'or. Le rendu est kitsch mais quand même impressionnant.

Outre la ville qui est sympa - du moins le centre, vu que c'est gigantesque -, déjeuner copieusement et plutôt bon pour 2 dollars, ça fait plaisir.

Le soir on se laissera tenter par l'option shawarma, comme pour conjurer le sort après tant de temps à manger à peu près sainement.

 

Vendredi, une fois règlées les histoires de chaussures pour la montagne, nous prenons un long bus pour aller... au terminal de bus. Par chance, le 2nd bus pour Otavalo, à 150km au nord de Quito part de suite. Le trajet de 2heures sera l'occasion pour Hélène de découvrir les biscochos, genre de gateau apéro typique du nord équatorien, et qui rend visiblement totalement addict. Otavalo est célèbre pour ses marchés, notamment sa foire aux bestiaux du samedi, et pour les nombreuses possibilités de treks alentours.

Le reste de la journée sera paisible et sous la flotte, comme souvent depuis notre arrivée en Equateur. Encore une fois, le diner au marché avec un gigantesque morceau de viande nous coûtera la somme folle de 2 euros. A noter aussi une charmante mamie (les equatoriens sont jusqu'à présents incroyablement souriants et gentils) qui vend des jus de fruits qui n'existent pas, genre "babako", au goût entre l'orange et la goyave(miam) et "guayavana" mélange de fraise haribo et de malabar(miam aussi mais réservé aux amateurs de fraise haribo).

 

Samedi, levé aux aurores pour aller voir le mercado "de animales". Nous arrivons dans une énorme foire - pas si mal organisée d'ailleurs-. La vue est stupéfiante. Les indiens sont tous en tenues traditionnelles (assez classes d'ailleurs), et ça court, ça crie, on voit des femmes trainées par des hordes de porcinets hurlants au milieu des bouses et autres fiantes d'animaux. Les gens sortent de sacs des lapins, cochons d'indes (appeler cuy (à prononcer... couille)), poussins, gorets...

Il faut être sur ses gardes pour ne pas se faire chiquer par des porcs OGM à la taille monstrueuse et totalement incontrôlable.

Bref on s'est bien marré.

Après le marché et un autre marché - à touristes cette fois-, nous retentons l'aventure du déjeuner à 2 dollars. Dans la soupe traînent des morceaux de tripes de moutons à l'odeur assez terrible. Et niveau goût... pareil.

Après-midi peinarde pour être au top pour la montagne qui débute le lendemain.

Le soir, dîner chez notre mamie, qui est plus occupée à regarder piège de crystal qu'à servir les gens. Elle est visiblement folle de Bruce Willis c'est foutu pour moi.

 

Dimanche, nous partons avec notre chauffeur du jour (sosie de Richard Anconina version indien) vers la lagune de Mojanda, point de départ de notre premier trek d'acclimatation sur le volcan Fuya-Fuya. C'est une jolie montagne avec deux sommets, Fuya et l'autre... Fuya aussi, qui culminent à 4300m.

Le début de l'ascension est bizarre puisqu'il y a plein de petits chemins -non balisés évidemment- mais qui semblent converger. Nous partons en même temps qu'un gros groupe scolaire, dont les plus jeunes ne sont pas bien grands.

Une fois doublés on prend le chemin le plus logique. Par acquis de conscience je vérifie sur Wikiloc (application GPS de montagne) et constate que le chemin le plus logique n'était pas si logique. Une bonne demi-heure de perdue, avec la pluie qui débarque, du bonheur...

Après trois heures nous retrouvons le groupe au sommet -en galère!-, célèbrons notre première victoire, et amorçons la descente. Deux heures de calvaire dans la boue, avec pas grand chose pour se retenir. Nos pantalons ont donc les fesses bien marrons! En bas on recroisera le groupe, avec les guides qui portent certains enfants, et la certitude que le bus scolaire est bon pour le karscher. Bilan : 4h30 de marche, sommet à 4260, + 650 -650.

Après avoir récupéré en route un sympathique canadien qui faisait de l'aquaplanning seul dans la boue nous rentrons tranquillement à l'hôtel avec "Richard".

Lundi, nouveau départ tôt pour lagune de Cuicocha, trônant fièrement dans la Caldeira d'un volcan. 3 heures de marche autour de la magnifique lagune, avec ses deux petites îles en forme de Cuy (si vous avez suivi...). Une super rando, entre 3100 et 3400m, avec la récompense ultime pour Hélène : finir le paquet de biscochos.

Dans l'après-midi retour sur Quito et préparatifs pour l'ascension du lendemain : Rucu Pichincha, à 4700m.

La bise!

1 avril 2016

Medellin : Pablo, graffitis et quinoa

 

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Dimanche, une fois terminé le bateau de "7h30/8h" (qui est parti à 9h), nous voilà donc à l'aerodrome (parce que aéroport, faut quand même pas exagérer !) d'Acandi, à attendre sagement notre vol pour Medellin.

45minutes de vol dans un coucou 30places, avec quelques belles secousses mais une arrivée sans encombre en plein centre de la ville.

Le soir, diner de fête à la maison pour le dernier soir de Greg et Bruno, avec un magnum de St Estephe et des pastas à l'italienne qui font plaisir par où ça passe.

Lundi, après les au-revoir aux copains, on file dans le centre faire un petit tour. La ville est très vivante, et ne donne ici pas l'impression d'un peuple traumatisé par le passé. Les colombiens sont fous de Botero, et ses statues de femmes ou d'animaux obèses trônent fièrement sur la grand place.

La journée sera tranquille et terminera par un dîner végétarien préparé par Brunella, qui a réussit à me

faire manger des graines de seigle et des graines germinées : chapeau! (Et en plus c'était très bon)

Mardi, sur les conseils de nos hôtes nous rejoignons le Barrio 13, ancien quartier particulièrement dangereux, et en total rénovation, avec notamment des artistes de partout qui font des graffitis sur les murs et les toits, et de multiples actions sociales pour redorer le quartier. Nous rencontrons Dayro, un rappeur local, qui sera notre guide dans la matinée. Selon lui, le rap français est une influence importante, notamment I am, NTM et... Booba (le bon son de Boulbi !). Nous n'insiterons pas sur le sujet...

La visite est top, le quartier vraiment sympa -pas un mur non décoré-, et le guide cool et interessant. A la réflexion "les gens écoutent tous de la musique hyper fort", il répondra "ils ont pris l'habitude de monter le son pour ne pas entendre le bruit des balles". Ambiance...

La balade se terminera en faisant notre propre graffiti (une magnifique tour eiffel).

Nous terminerons la journée par un diner d'adieux au resto avec un bon burger.

Mercredi, journée loose au programme :

- Aux-revoirs aux copains

- Avion Medellin --> Bogota à 7h

- Puis vol Bogota Quito à ... 16h30. On a donc bien visité l'aéroport de Bogota.

L'arrivée à 18h à Quito marque la fin de notre aventure colombienne.

La bise!

29 mars 2016

Colombie : Capurgana : Narcos et les fous du volant

 

 

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Mercredi matin, nous attendons patiemment sur la plage de Necocli que démarrent les bateaux vers Capurgana. Après un bon moment à observer un genre de Tekkel essayer de se reproduire avec l'ensemble des chiens du village, nous embarquons dans une grosse barque inconfortable, bondée, et armée d'un moteur de 600 chevaux totalement inadapté.
Le trajet a duré 1h30/2h, et a été un vrai calvaire. La mer, sans être déchaînée, était bien formée et la houle bien plus haute que notre barque. Au delà du bateau qui nous a massacré le dos et des vagues entières qu'on a pris en pleine face, j'ai eut peur en bateau. Message au pilote : je te conchie!

Arrivés au port de Capurgana, après un moment à faire le tour des insultes que je connais, on a fini par découvrir un charmant village au bord des caraîbes, entouré de forêt tropicale. Le village se trouve, géographiquement parlant, pas si loin de la jungle du Darien, partagée avec le Panama, et lieu de résidence de certains guérilleros. Toutefois le village se trouve dans un corridor touristique totalement sécurisé permettant aux touristes un passage terrestre vers le Panama ou maritime vers les San Blas.

Nous rencontrons finalement nos hôtes des 4 prochains jours, un couple colombien qui louent leur maison, un peu à l'écart du village.
La maison est un genre de grande cabane, avec l'électricité d'un générateur et de l'eau douce dans un genre de puit. Le jardin est immense et il y pousse tout un tas de plantes et de fruits en open bar. Bref, parfaite pour nous. On y trouve aussi une vraie ménagerie avec un chiot surexcité et un tas de chats, installés là pour je cite : "faire fuire les boas et les scorpions".

Le soir, pas grand chose en dehors d'un bon repas "en famille", suivi d'une bonne nuit bien méritée.

Jeudi, après un petit-dej digne d'un resto chic (ici les fruits sont délicieux et les jus bon marchés), nous partons pour une balade dans la jungle à la recherche d'une cascade et de piscines naturelles. La balade est courte et superbe, avec une flore tropicale dense. Evidemment il fait humide et la baignade n'en sera que meilleure. A noter que Greg ne guérit pas et affrontera même la jungle pour s'isoler un peu.
On profite de l'après-midi pour aller faire trempette sur la plage de Capurgana, sympathique et ombragée. Greg, Hélène et moi partons un peu plus tôt pour construire un barbeuc, solide et efficace, mais finalement pas très utile puisque la poissonnerie n'ouvrira pas des 4 jours puisqu'il n'y a pas de pêcheurs dans le village (ahhh les caraîbes...). Du coup ça a fait un joli feu pour accompagner les ti-punchs et c'est déjà bien.

Vendredi matin, réveil en sursaut par une substance gluante et humide se posant sur mon bras. Dans un élan de surprise (ou de lâcheté) j'ai balancé la "chose" sur... Hélène. Après un "bwaaaaark", on a finalement trouvé une charmante petite grenouille inoffensive.
Aujourd'hui journée rando dans la "selva", la jungle quoi, pour aller jusqu'au Panama. La rando est magnifique, montant et descendant de petites collines pour aller de plages en plages, avec un bon bain à chaque fois. Une fois passée la frontière virtuelle, on fera un petit bain au Panama, avant de retourner vers Capurgana en bateau, cette fois-ci calme et agréable.
Pour rendre la journée idyllique, on tente une excursion en bateau pour aller de nuit voir des tortues géantes pondre sur une plage. Rdv 20heures sur le quai, pour un départ à 22heures... Le trajet aller est sportif mais sans encombre. Après plusieurs phases d'errements et de marche dans un village (avec le guide qui toc à toutes les portes pour dire bonjour..!), on arrive vers 23h30 sur une plage bondée, et qui ressemble à une vraie décharge. Une pauvre tortue s'est pointée vers minuit, provoquant un rush de la foule, incontrôlable et pathétique, flashant la bête en se bousculant les uns les autres.
Passons les deux heures assis à attendre le départ, puis un retour avec la houle de face, un pilote timbré (provoquant l'ire d'une bonne partie du bateau) et nous voilà à 3h30 du mat' à la maison... Une excursion ratée mais quelques franches rigolades quand même.

Samedi, réveil un peu hard à 9h00 pour aller faire une rando avec Albeiro, jardinier de la maison.
On commence dans la jungle puis on grimpe une montagne raide. Entre l'effort, la chaleur et l'humidité, je ressemble à un obèse qui sort du grand splash à Walibi.
Les décors sont vraiment beaux, et après une baignade dans une rivière, on marque une pause dans la finca d'une "connaissance" d'Albeiro. L'hôte est fort hospitalier, mais on ne peux s'empêcher de remarquer le tableau de Pablo Escobar - the king of coke- , et la feuille si particulière tatouée sur son épaule. On visitera les plantations d'ananas et autres citrons, ne couvrant que peu des 28hectares de la propriété. Notre guide du jour répondra par un sourire à nos soupçons d'activité parallèle...
Retour vers 17h, rincés mais heureux.
Le soir, RAS. Après notre pizza, on s'endort pour notre dernière nuit côté caraîbe.

Dimanche, départ aux aurores en bateau -court et calme -vers l'aéroport d'Acandi.
Capurgana ça se mérite mais ça vaut vraiment le coup.

 

 

 

29 mars 2016

Colombie : Carthagene des indes et les caraïbes

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Samedi réveil tranquille après une bonne soirée avec les amis de Keating.
Grand départ du Panama, dernier au revoir à notre hôtel charmant et c'est parti pour l'aéroport.
Un vol court d'1h 20 et nous voilà à Medellin, 2e ville colombienne (>3millions d'habitants), tristement célèbre pour son histoire violente, mais joyeusement connue pour abriter Brunella et Laurent, expatriés dans la ville de Pablo Escobar.
L'accueil à l'aéroport est hollywoodien (Bruno et Greg sont là depuis une semaine) et après un tetris pour faire rentrer 6personnes, 1 chien, et plein de bagages dans la voiture, on roule vers la casa.
Ils vivent dans Medellin, en retrait du centre historique (et bordélique), dans un super appart' avec une terrasse abritant tout un tas de plantes à bouffer rendant jalouse Helene.
La journée finira sur un diner au resto, avec les spécialités locales :
- le chicharron : morceau de graisse de porc frit et re-frit et re-re-refrit. C'est le plat national. Ca en dit long sur la culture gastronomique.
- les bimbos : les colombiennes ont la réputation d'être très belles et très apprêtées. Pour ce, elles n'hésitent pas à laisser entrevoir leur poitrine à 10000 dollars, et la jupe se porte courte.
Sur le retour on note un policier en tenue avec une bière et une clope. Ici au moins ils ne se cachent pas pour s'hydrater.
Dimanche, après seulement quelques heures de sommeil, rythmées par les aller-retours de Greg aux toilettes, départ en avion vers Cartagene des indes, au Nord de la Colombie sur la côte caraîbe. 
La visite commencera avec un walking tour très sympa avec un guide foufou et passionné. La ville est assez vaste, avec un quartier d'affaires avec les plages, un quartier bohème où se trouve notre auberge, et le fameux quartier historique colonial.
Le quartier historique est superbe, avec des maisons aux patios cachés, des façades colorées et la mer des caraîbe jamais très loin. D'ailleurs les touristes sont au courant, ils sont en nombre, mais pas autant que les vendeurs ambulants. Il fait chaud, et considérant les pertes hydriques importantes multiples de Grégoire, il est dans le dur.
Le soir, la lumière des lampions rend la ville encore plus sympa et l'apéro en terrasse n'en sera que plus agréable.
L'auberge se trouve dans Getsemani, quartier en dehors des murailles, toujours aussi coloré mais plus bohème et moins "musée". Ce coin est des plus sympathiques, un petit Séville à la sauce caraïbe.
Lundi, on quitte Cartagena pour se rendre dans les îles en face, les îles de Rosario, à seulement une heure de bateau.
Enfin "seulement une heure"... Les colombiens conduisent des pauvres barques avec 600 chevaux (minima bling-bling), remplies de touristes jusqu'à raz. Du coup les trajets sont infernaux, ça saute TRÈS fort, et il règne dans le bateau une tension éprouvante (certains crient, certains pleurent, certains prient...). Cela dit les pires trajets n'étaient pas vers les îles.
Du coup, l'arrivée sur une petite île, avec une jolie plage et une rangée de hamacs vue mer n'en est que plus cool.
Après quelques heures de farniente sur "notre plage" et un classique mais diaboliquement efficace poisson grillé/riz au coco/patacones (galette de plantain frite), nous entreprenons un tour de l'île. L'île est bordée de mangrove et de quelques plages, dont une sublime à la pointe, où s'est installé un petit hôtel de luxe. On y croisera un petit macaque, sympathique et pas farouche mais... attaché! De même le côté exotique du magnifique perroquet sur l'arbre s'est brisé quand on a réalisé qu'ils lui avaient coupé les ailes pour le "plaisir" des touristes.
Pendant la baignade, un type s'est tranquillement approché de nos affaires, et alors que je le regardais dans les yeux, a attrapé mes tongs et est parti. Une fois rattrapé il a fini par les rendre dans un fouilli d'excuses bidons et est parti serein... avec les chaussures de Gregoire aux pieds, que je n'avais pas vu. Fumier!
Sur le retour, on se laissera tenter par un foot avec les gamins du coin. S'ils ne sont pas bien lourds, ils sont vifs, très vifs. Trop vifs.
Le soir, nouveau poisson grillé sur la plage, et après quelques tours de "trouduc'", on se couche dans nos hamacs. La nuit aurait été parfaite s'il n'y avait pas eut un vent à écorner les boeufs. (Perso j'ai rien senti)
Mardi, matinée tranquille sur la plage, puis on reprend le bateau en direction de Cartagene. Le pilote, au delà de son arrivée à l'heure colombienne, est toujours aussi fou. On fera une pause sur une plage à mi-chemin, certainement superbe mais noire de monde, à en faire pâlir St Tropez le 10 Août. Entre les jet-skis, les bateaux et les banana-boats, il y a un concours à celui qui passera le plus prêt de la foule dans l'eau. 
A l'arrivée à Cartagene, opération organisation du transfert vers la prochaine étape, Necocli, où nous attends le bateau vers Capurgana.
Si le plan paraissait galère, au final, après deux bus et un mini-van, nous arrivons à 4h30 du matin à Necocli, sympathique village sur la côte caraïbe. 
Les petits stands ouvrent très tôt, et vendent des supers petits jus pour des sommes ridicules pour un européen. 
Quelques heures de sieste sur la plage plus tard, on embarque finalement pour un voyage que je ne suis pas prêt d'oublier.
La bise!!
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