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Les Koulibiacs en Amérique
Les Koulibiacs en Amérique
  • Encore des relous qui font un blog de voyage... Si on arrive à faire marcher ce truc, vous aurez quelques news de nous ici. Vous aurez sûrement la chance d'y voir des photos avec les ponchos Pacman ou Hélène qui chante du Willy Denzey.
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13 avril 2016

Equateur: l'ascenseur émotionnel

 

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Lundi, le réveil est difficile après une douzaine de jours en montagne. Ce matin nous partons pour un lieu ludique "la mitad del mundo", sorte de parc/musée sur la ligne officielle de l'équateur.
Il faut pour y aller prendre deux bus, aussi interminables l'un que l'autre, où se relaient vendeurs de glaces, boissons, chips, porc au maïs, secte genre témoins de Jehovah version alcooliques non anonymes, et même un type qui vends des règles genre spirographes.
Après deux bonnes heures nous arrivons finalement au site. C'est un genre de mini parc d'attractions avec des pavillons différents comme celui français qui raconte la première mission occidentale visant à mesurer précisément le site de l'équateur. On y trouve aussi un pavillon du peintre Guayasamin, véritable pop-star en équateur. D'ailleurs le pavillon est assez sympa et nous irons donc voire son musée à Quito ultérieurement. 
On trouve évidemment la fameuse ligne séparant les deux hémisphères et comme tous les touristes nous ferons donc une tripotée de photos. Ajoutons à cela un pavillon de photos des sommets d'Equateur, un musée du cacao (sympa!), une ferme avec des lamas (pas compris ce que ça faisait là mais les lamas... c'est cool) et un musée ethnologique médiocre mais avec une "tête réduite" par des indiens shuars réducteurs de tête (appelés Jivaros dans nos lattitudes. Tintin ça vous dit rien?). Bref de quoi nous occuper une bonne partie de la journée.
Le soir nous dinons dans un resto sympa et tentons la bouteille de rouge. Le vin chilien mal conservé c'est un peu dur mais ça fait quand même plaisir.

Mardi journée de départ pour Baños, ville thermale à 3h30 de bus au sud de Quito. Nous partons tôt et à l'entrée dans le bus le chauffeur nous demande de ne pas laisser nos sacs à dos au dessus de nos têtes mais entre nos jambes. Soit. 
2h30 plus tard, sans avoir dormis, je prends mon sac, léger... très léger. Trop léger. À l'ouverture de mon sac plus d'appareil photo, et pire... plus de pochette avec mon passeport (et une carte... Cirrus. dans le cul lulu!) Par chance, l'I Pad et mon portefeuille, qui contient le reste des papiers et le blé, sont dans une autre poche bien au chaud. Malgré un scandale au chauffeur, dont la culpabilité est évidente (et confirmée plus tard), nous sortons dépités à Baños.
Les voleurs profitent du défilé continu de vendeurs en tout genre (et autres illuminés prêchant je nsais quoi en hurlant) et plument pluri quotidiennement les nombreux touristes prenant les bus équatoriens.
A Baños nous allons en taxi au commissariat central mais il est fermé. Le taxi nous emmène donc à l'annexe, où nous patientons auprès d'un couple de colombiens sympathiques (menottés) mais ayant vraisemblablement consommés d'innombrables substances. Finalement un pick-up de la police arrive, nous embarque et nous ramène... au central, toujours fermé. Après quelques coups de sirène les grilles s'ouvrent : le mec du commissariat était en train de regarder le foot et avait donc fermé le poste!!!
Finalement le gars est sympa, et grâce à nos cours d'espagnol - bien utiles sur ce coup!- nous repartons dans un autre bâtiment avec notre déposition. De là, j'appelle l'ambassade et tombe sur deux types fort aimables, qui me rassurent et me disent de passer dès que possible avec un acte de naissance (merci manman). 
Nous partons un peu requinqués vers l'hôtel (30balles et génial) et nous accordons une balade dans Baños. La ville est nichée dans une gorge luxuriante magnifique, avec des cascades partout, et un volcan hyperactif, fumant fièrement à 5000m en regardant la ville. La vue est spectaculaire et si on revient en Equateur nous approfondirons certainement la région. Après un diner express nous allons aux thermes de la Virgen. L'occasion de se détendre dans des bains à 38 au milieu du "tout Baños", du gamin au vieillard en passant par les infirmes. Ca nous a fait un bien fou après une journée - n'ayons pas peur des mots- de merde.

Mercredi nous prenons le bus au plus tôt pour retourner vers Quito. Cette fois-ci nos sacs sont collés sur nous et si quiconque approche mon sac je le mords. Pendant le début du trajet les vues sur le volcan sont incroyables.
Arrivée à 14h à l'hôtel, puis photos pour le passeport, nous entrons finalement dans l'ambassade à 14h20 et la quitterons une heure plus tard. Avec un passeport! Et en plus tout le monde était sympa. Plus de peur que de mal, nous irons bien aux Galapagos, je rentrerai bien à la maison, et au final la seule perte est l'appareil photo, sachant que l'immense majorité de nos photos sont sur nos portables. Bref, pas de quoi nous démoraliser. Nul ne vit une parfaite allégresse, parait-il.
Du coup je profite de la fin de la journée pour mettre fin à mon hirsutisme, devenu déraisonnable. Et là, prise de risque, courage ou témérité : Hélène se lance et demande une couleur pour corriger une roukmoutitude mal supportée. Et le résultat semble bon, en tout cas à première vue.

 

La bise !

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