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Les Koulibiacs en Amérique
Les Koulibiacs en Amérique
  • Encore des relous qui font un blog de voyage... Si on arrive à faire marcher ce truc, vous aurez quelques news de nous ici. Vous aurez sûrement la chance d'y voir des photos avec les ponchos Pacman ou Hélène qui chante du Willy Denzey.
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29 mars 2016

Colombie : Carthagene des indes et les caraïbes

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Samedi réveil tranquille après une bonne soirée avec les amis de Keating.
Grand départ du Panama, dernier au revoir à notre hôtel charmant et c'est parti pour l'aéroport.
Un vol court d'1h 20 et nous voilà à Medellin, 2e ville colombienne (>3millions d'habitants), tristement célèbre pour son histoire violente, mais joyeusement connue pour abriter Brunella et Laurent, expatriés dans la ville de Pablo Escobar.
L'accueil à l'aéroport est hollywoodien (Bruno et Greg sont là depuis une semaine) et après un tetris pour faire rentrer 6personnes, 1 chien, et plein de bagages dans la voiture, on roule vers la casa.
Ils vivent dans Medellin, en retrait du centre historique (et bordélique), dans un super appart' avec une terrasse abritant tout un tas de plantes à bouffer rendant jalouse Helene.
La journée finira sur un diner au resto, avec les spécialités locales :
- le chicharron : morceau de graisse de porc frit et re-frit et re-re-refrit. C'est le plat national. Ca en dit long sur la culture gastronomique.
- les bimbos : les colombiennes ont la réputation d'être très belles et très apprêtées. Pour ce, elles n'hésitent pas à laisser entrevoir leur poitrine à 10000 dollars, et la jupe se porte courte.
Sur le retour on note un policier en tenue avec une bière et une clope. Ici au moins ils ne se cachent pas pour s'hydrater.
Dimanche, après seulement quelques heures de sommeil, rythmées par les aller-retours de Greg aux toilettes, départ en avion vers Cartagene des indes, au Nord de la Colombie sur la côte caraîbe. 
La visite commencera avec un walking tour très sympa avec un guide foufou et passionné. La ville est assez vaste, avec un quartier d'affaires avec les plages, un quartier bohème où se trouve notre auberge, et le fameux quartier historique colonial.
Le quartier historique est superbe, avec des maisons aux patios cachés, des façades colorées et la mer des caraîbe jamais très loin. D'ailleurs les touristes sont au courant, ils sont en nombre, mais pas autant que les vendeurs ambulants. Il fait chaud, et considérant les pertes hydriques importantes multiples de Grégoire, il est dans le dur.
Le soir, la lumière des lampions rend la ville encore plus sympa et l'apéro en terrasse n'en sera que plus agréable.
L'auberge se trouve dans Getsemani, quartier en dehors des murailles, toujours aussi coloré mais plus bohème et moins "musée". Ce coin est des plus sympathiques, un petit Séville à la sauce caraïbe.
Lundi, on quitte Cartagena pour se rendre dans les îles en face, les îles de Rosario, à seulement une heure de bateau.
Enfin "seulement une heure"... Les colombiens conduisent des pauvres barques avec 600 chevaux (minima bling-bling), remplies de touristes jusqu'à raz. Du coup les trajets sont infernaux, ça saute TRÈS fort, et il règne dans le bateau une tension éprouvante (certains crient, certains pleurent, certains prient...). Cela dit les pires trajets n'étaient pas vers les îles.
Du coup, l'arrivée sur une petite île, avec une jolie plage et une rangée de hamacs vue mer n'en est que plus cool.
Après quelques heures de farniente sur "notre plage" et un classique mais diaboliquement efficace poisson grillé/riz au coco/patacones (galette de plantain frite), nous entreprenons un tour de l'île. L'île est bordée de mangrove et de quelques plages, dont une sublime à la pointe, où s'est installé un petit hôtel de luxe. On y croisera un petit macaque, sympathique et pas farouche mais... attaché! De même le côté exotique du magnifique perroquet sur l'arbre s'est brisé quand on a réalisé qu'ils lui avaient coupé les ailes pour le "plaisir" des touristes.
Pendant la baignade, un type s'est tranquillement approché de nos affaires, et alors que je le regardais dans les yeux, a attrapé mes tongs et est parti. Une fois rattrapé il a fini par les rendre dans un fouilli d'excuses bidons et est parti serein... avec les chaussures de Gregoire aux pieds, que je n'avais pas vu. Fumier!
Sur le retour, on se laissera tenter par un foot avec les gamins du coin. S'ils ne sont pas bien lourds, ils sont vifs, très vifs. Trop vifs.
Le soir, nouveau poisson grillé sur la plage, et après quelques tours de "trouduc'", on se couche dans nos hamacs. La nuit aurait été parfaite s'il n'y avait pas eut un vent à écorner les boeufs. (Perso j'ai rien senti)
Mardi, matinée tranquille sur la plage, puis on reprend le bateau en direction de Cartagene. Le pilote, au delà de son arrivée à l'heure colombienne, est toujours aussi fou. On fera une pause sur une plage à mi-chemin, certainement superbe mais noire de monde, à en faire pâlir St Tropez le 10 Août. Entre les jet-skis, les bateaux et les banana-boats, il y a un concours à celui qui passera le plus prêt de la foule dans l'eau. 
A l'arrivée à Cartagene, opération organisation du transfert vers la prochaine étape, Necocli, où nous attends le bateau vers Capurgana.
Si le plan paraissait galère, au final, après deux bus et un mini-van, nous arrivons à 4h30 du matin à Necocli, sympathique village sur la côte caraïbe. 
Les petits stands ouvrent très tôt, et vendent des supers petits jus pour des sommes ridicules pour un européen. 
Quelques heures de sieste sur la plage plus tard, on embarque finalement pour un voyage que je ne suis pas prêt d'oublier.
La bise!!
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