Escapade chilienne au parc Torres del Paine. Dame nature, faut pas jouer avec ses ... Nerfs.
Ca y est nous voilà de retour au pays de Maradona avec une courte semaine coté chilien.
la semaine c'était à peu près ça :
Retour au 19/01 :
Bien arrivés à Puerto Natales, on s'est lancé dans une mission courses, étant donné qu'il n'y a pas grand chose dans le
parc, et qu'il faut 5 euros pour un sachet de 4 petits pains...
Nous voilà donc au supermercado de PN, le fameux Unimarc, où se retrouvent l'ensemble des trekkeurs crados en route pour le parc. On en repart avec un peu de charcuterie, de pain et beaucoup de gateaux. On tiendra 2 jours avec ça... (Aucune possibilité de faire bouillir de l'eau, les pâtes sont restées confortablement dans le sac)
La 2e mission est de réduire au minimum nos sacs. Une fois le deuil de l'hygiène et du glamour -rapide pour Nico- nos sacs sont portables.
La journée se termine au chaud à l'auberge, après la malbouffe qui fait plaisir.
J1 : Après 2h30 de bus et un petit film nous expliquant que si on faisait du feu on risquait la pendaison-lapidation-crucifiction, début tranquille du trek par 25 degrés, beau soleil bleu, pas de vent... Presque trop chaud.
Nous rencontrons notre 1er guanaco (sorte de Lama sans poil), nous mettant en joie pour le reste de la journée ( parce que un lama, c'est cool).
Après une courte sieste sous un bosquet parfaitement choisi (crottes de lapin et chardons...), on atteint le 1er refuge après 13km de montée.
Repas du jour : Sandwichs Jamón y queso, cookies.
J2 : levé 6h30 pour monter au plus vite voir les fameuses Torres. La montée est sévère et ne sera donc pas rapide pour tout le monde, notamment pour Mr. (Ambiance camion-ben qui monte en 1ere une côte à 30%)
En haut la récompense est à la hauteur. Les torres et leur lac sont superbes. On y croisera une drôle de bestiolle avec une tête de loup et un corps de renard. Ils appellent ça "loup" mais c'est bien un renard. Logique.
Après quelques heures de descente la nuit se fera au camping. A noter le diner aux côtés d'un duo de japonais, qui ont descendu une brique d'1 litre de villageoise locale en moins de temps que nos sandwichs Jamón y queso et nos cookies.
J3: toujours sur un beau soleil bleu, et après une grasse mat' (levé 8h) et un café grassieusement offert par l'aubergiste, petit trek (12km) le long d'un splendide lac turquoise. L'occasion d'essayer en fin d'après-midi la splendide chemise hawaienne dernièrement acquise.
La journée a été l'occasion de tester nos 1eres rafales de vent patagonien. Coucher avec les poules en raison de 25km prévus le lendemain.
A noter Le cracking culinaire - n'ayant plus de queso, les sandwichs sont maintenant au jamon seul-, avec un repas complet pris à l'auberge.
J4 : La nuit fut bonne, surtout pour Nicolas, dont les ronflements ont bercé le dortoir. Massaud a craqué vers 3h avec un jet de pull dans la face.
Si les paysages sont toujours magnifiques (lacs, glaciers, montagnes...), on a pris successivement :
Bruine, averses, vent 70km/h, éclaircies, pluit à torrents, éclaircies + vent déchainé (pas possible
de rester debout droit...).
Les 24e et 25e km ont été un peu hard à finir...
La journée se terminera avec un petit verre de rouge qui fait plaisir. Et des sanswichs salchichoń y ...nada.
J5 : Seulement 12km ce jour, mais intégralement sous la pluie et le vent toujours déchainé, qui emportera le couvre sac de Nico après 10min (temps normal d'après les locaux). Après une heure à attendre sous la pluie désespérément le catamaran nous ramenant, puis le bus, nous voilà de retour à puerto natales pour une douche et une pizza qui font plaisir !
En résumé le Torres del paine :
5j et 75km de parcourus
paysages magnifiques
pas mal de monde mais pas gènant
le temps change, vite, et quand ça se déchaine, c'est du sérieux.
L'aventure se finit donc avec le retour en bus chez notre pote Facundo (les biscuits sont en sécurité avec le pot de dulce de leche), et au programme :
vols calafate -- buenos aires -- mexico -- panama city. (24heures...), et un départ le lendemain pour les san blas.
bisous bisous
Ps: les derniers empanadas n'etaient pas frais ?!